VC Froges Villard-Bonnot

Photos

Pour cette édition 2012 nous n’avions que 3 représentants de notre club, notre champion Jérôme ayant été contraint de ne pas pouvoir partir pour des raisons techniques (ne t’inquiète pas Jérôme il y a encore de belles grimpées !!!!!!!!!!! à venir)

Il y avait donc trois courageux à s’attaquer à la terrible pente de la Bastille dont Stéphane Bocquier qui est actuellement en reprise et qui est quand même plutôt rassuré sur sa forme car il termine à la 6ème place des premières catégories.

En 2éme catégorie Benjamin Guillou fait ses deux belles manches car il termine 2éme de sa catégorie.

En troisième catégorie Sébastien Guillet fait également 2 belles manches régulières puisqu’il monte sur la plus haute marche du podium.

Un grand bravo aux trois représentants qui ont porté haut les couleurs de notre club.

Michel MOTTIER

Ces championnats Rhone-alpes du CLM se déroulait cette année à Manissieux ( dans les environs de LYON) sur un circuit  vallonné de 22,7Km.

Ma préparation pour ces championnats qui était cette année un objectif a été perturbée par ma chute fin juillet ( renversé par une voiture sur la Gache) = 3 semaines d’arret = fracture du coude. Je garde le moral et je me lance à l’assaut des 2 tours de circuit proposés; les jambes sont là mais je suis pas toujours à ma cadence de pédalage sur mon GARMIN (env 90 tours/min) car le cardiaque ne suit pas.

Résultat : pas à mon niveau de performance 21 ème place des 40/49 ans .   3ème du combiné avec ma 5ème place au championnat en ligne ce printemps en Ardèche. Sur le podium je retrouve mes 2 compagnons d’échappée du championnat en ligne.

Il me reste 3 semaines pour préparer les CHAMPIONNATS DE FRANCE  CLM ( cette année dans le département du RHONE).

Eric -GENTILE

                                                  Bonjour à tous,

   le 9 septembre approche à grande vitesse … !
Au fait, toutes les infos utiles sont là :  Prapoutel 2012

En ce dimanche de fin juillet, je participe pour la 1^ère fois à cette cyclo. Réveil très matinal (3h du matin) et c’est parti pour 3H de route…sur le coup je me suis dis « ce n’est pas un peu trop pour du vélo » mais comme c’est les vacances je peux me permettre cela et en + le parcours en vaux vraiment le coup. Arrivée 45mn avant le départ, je peux me positionner dans les 1^er mais derrière les féminines, les membres des clubs locaux et les dossards prioritaires. Le départ à lieu sous un très beau soleil pour les 754 participants présents… et déjà un premier groupe se détache dans les 1ères rampes après Guillestre, je me situe donc dans un 2^ème groupe et m’accroche sur les portions plates (ça roule très vite). Dans les parties ascendantes j’arrive à me placer dans les 1^ers du groupe mais dès que c’est plat ou descendants je dois faire des très gros efforts pour m’accrocher. Arrivée à Château-queyras, la route deviens très étroite et grimpe pas mal, le groupe se trouve fortement diminué. La bifurcation pour les autres parcours s’approche et je vois déjà un groupe passer à contre-sens et qui rentre pour le petit parcours. J’ai donc à la bifurcation environ 2km de retard sur eux, et on se retrouve à 5 avec un fort vent de face. Je comprends que si je m’accroche je peux faire une bonne place. Dans ce groupe de 5 on est que 3 à prendre des relais, et dans chaque partie montante je prends une dizaine de mètres d’avance sur les autres… mais à chaque replat je me fais rattraper avec le vent et de toute façon faire 25km comme ça seul… c’est pas facile. Le groupe se retrouve plus qu’à 4 car un concurrent crève juste à côté de moi. Au pied de Risoul je prends la tête du groupe et en 100mètres de grimpée je me retrouve seul, les autres sont de bons rouleurs mais ça deviens plus dur pour eux quand ça grimpe. Je pars donc en solitaire pour cette grimpée finale (13km à 7%). Le début est roulant et je commence à apercevoir un concurrent à 300m devant, je le rattrape rapidement et le lâche facilement. Le 1^er ravitaillement arrive et je peux me rafraîchir car il commence à faire bien chaud et il n’y a pas d’ombre. La pente s’accentue un peu, et je dépasse un autre concurrent complément à l’arrêt sur le bord de la route. Les jambes commencent à être lourdes et heureusement qu’il y a quelques supporters sur le bord de la route qui ne cessent pas leurs encouragements. Je peux voir 2 épingles au dessus il y a un groupe de concurrent… et donc des places à gagner et derrière personne. Au fil des kilomètres la vitesse diminue et la fatigue augmente mais je me rapproche de ce groupe. Je continue au moral mais il ne reste plus qu’un kilomètre, l’arrivée se profile et je ne pourrais pas rattraper ces concurrents. Je finis à 45 secondes du groupe et à 2mn de la 3^ème place au scratch (les 2 premiers finissent avec 7mn donc intouchables) en 2h16… mais l’essentiel est là et je finis à une 7^ème place au scratch (énorme je ne pensais jamais rentrer dans les 10 premiers d’une cyclo) et surtout 2^ème en catégorie 18/29ans. Ce qui signifies que je serais sur le podium de la Risoul Queyras et donc d’une cyclo, je suis aux anges. Sur la grimpée finale je fais le 27^ème temps tout parcours confondus en 51mn. Bref j’ai bien représenté le club en montrant le maillot sur le podium (reconnu par quelques uns) !!

J’ai remarqué que ce parcours me convenait très bien car il y avait très peu de plat (mon point faible), une arrivée au sommet, et une distance qui m’évite mon coup de barre classique sur les derniers km.

Nous sommes 160 à prendre le départ de la course des 30-39 ans sous une météo incertaine.L’appel des coureurs débute quasiment 3/4 d’heure avant le départ prévu à 16 heures. Ayant le dossard 3, je me positionne le premier derrière la ligne de départ (le dossard 1 est absent et le 2 en retard). L’attente du départ est longue mais heureusement il ne pleut pas. Enfin nous nous élançons pour 7 tours (soit 90 kms) sur un circuit contenant une seule difficulté majeure à l’arrivée : une côte de moins d’1 km mais dont la 1ère moitié de la pente avoisine les 16% !

J’essaie de rester dans les 15 premiers du peloton mais ce n’est pas facile car tout le monde veut passer devant. Je me faufile et me replace souvent jusqu’à ce qu’une violente averse nous tombe dessus et en refroidisse plus d’un. Plusieurs coureurs d’un même comité se mettent alors à rouler – ce qui me permet de rester parmi les 5 premiers. Je passe la côte difficile de l’arrivée en 2ème position sans me mettre dans le rouge. L’allure doit être soutenue car personne n’attaque.

Dans le deuxième tour, le  rythme devient irrégulier et permet des attaques successives. Une échappée de 5 coureurs se forme à mi-parcours. Afin que l’écart ne grandisse pas trop, je passe devant et accélère dans la plus longue côte du circuit (2 kms). Je suis surpris de voir que personne ne me suis. Je dépasse un coureur qui n’a pas tenu le  rythme à l’avant et je me fais rattraper par un autre qui s’est échappé du peloton. On revient à deux sur le groupe de devant assez rapidement. L’entente est assez bonne dans ce groupe de 6 coureurs car tout le monde prend les relais. Je passe à nouveau la côte de l’arrivée en deuxième position derrière le dossard 13 qui semble très fort car il nous a distancé d’une dizaine de mètres. Je ne me mets pas à fond surtout que je sens déjà un début de crampe dans le mollet droit! Pourquoi ai-je déjà une crampe alors que nous n’avons fait que deux tours et que je ne suis pas à fond ? ce n’est pas bon pour la suite… Je décide alors d’absorber un maximum de sucre pour peut-être faire diminuer cette contracture (j’ai 3 tubes dans mes poches que j’ai achetés pour l’occasion car mes pâtes de fruit habituelles sont très difficiles à sortir de leur emballage). Je mange 2 tubes pendant le troisième tour et effectivement la contracture disparaît.

Je passe la côte de l’arrivée encore en deuxième position derrière le dossard 13 qui nous a encore distancé de quelques mètres. Nous avons à peu près 30 secondes d’avance sur le peloton à l’issue du troisième tour. Je mange le dernier tube qui me reste et une barre de céréales dans le quatrième tour. Je sens néanmoins mes muscles des cuisses devenir durs.

Je passe la côte de l’arrivée toujours en deuxième position derrière le dossard 13 qui lui n’a pas l’air d’avoir mal aux jambes. Le monde et le bruit des spectateurs le long de la montée fait penser à une étape du tour de France. Je profite de l’allure réduite dans la bosse pour demander des tubes à mes supporters du club et du comité Isère. L’écart grandit un petit peu et passe à 35 secondes (un ardoisier sur une moto nous indique les écarts régulièrement). Mais notre groupe se réduit à 4 car 2 coureurs ont été distancés dans la bosse et ne reviendront pas. Je récupère 2 tubes lors du cinquième passage dans cette côte de plus en plus difficile. Le dossard 13 a creusé un écart plus conséquent que lors des tours précédents et je fais l’effort de revenir sur la ligne d’arrivée. Les 2 autres coureurs n’ont pas pu suivre. Il reste 2 tours et nous sommes 2 devant avec 45 secondes d’avance sur le peloton. Si le peloton se met à rouler sérieusement, ça va être dur de terminer échappés à deux surtout que mes jambes sont de plus en plus raides. Je mange les deux tubes pendant que mon compagnon d’échappée prend les relais de 20 à 30 secondes.

Dans la côte de l’arrivée, je réussis à ne pas me faire distancer et nous passons la ligne avec 1 minute d’avance sur le peloton !
Plus qu’un tour à parcourir. Je sais que je n’arriverai pas à battre le dossard 13 mais la deuxième place est quasiment acquise. Je n’ai malheureusement pas pu récupérer de tube pour ce dernier tour mais il me reste un peu de sirop dans mon bidon. J’ai beaucoup de mal à prendre les relais et ils sont plus courts que ceux de mon compagnon d’échappée.

L’ardoisier monte à notre hauteur une première fois et indique un écart de 45 secondes avec un groupe. Il revient 2 kilomètres plus loin juste après la plus longue côte et annonce 25 secondes. On se retourne et on voit un coureur seul revenir comme un avion ! Mon compagnon décide de partir seul devant en accélérant d’un coup. Le poursuivant me rattrape 500 mètres plus loin et je m’accroche dans ses roues. Je ne peux tenir dans la petite côte de 500 mètres située à 4 kms de l’arrivée. Je ne sais pas quelle est mon avance sur le reste des poursuivants.

J’arrive à l’entrée de Rochechouart après la descente et tourne à gauche pour faire la boucle avec la côte difficile. Je ne vois personne derrière moi sur la ligne droite terminant la descente. Je serre les dents pour monter une septième fois cette terrible côte. La plupart des spectateurs sont retournés vers la ligne d’arrivée. Je termine seul à la troisième position et bien content d’en finir. Le dossard 13 n’a pas gagné. Il a été rejoint avant la côte difficile et a été lâché dans celle-ci. Le vainqueur est Vincent Barrère. Le dossard 13 est Franck Duynslager. Je suis un peu déçu de n’avoir que la médaille de bronze mais content d’avoir fait une belle course.

Jérôme

Les photos sont ICI

Samedi 14 juillet … le VCFVB a brillé !

Le matin, comme les photos en témoignent mieux que de longs discours, nous étions tous là pour entourer et admirer un Alexis concentré avant le départ puis flamboyant pendant la course qui fut parfaite aux cotés de Samuel Pinjon qui lui remportera pour l’Isère ni plus ni moins que le titre national !

La joie et l’euphorie ressenties par tous à l’annonce de la quatrième place d’Alexis au classement UFOLEP de cette course Open – UFOLEP de 80 participants se voit encore bien sur les photos du repas du clan VCFVB plus d’une heure après l’exploit et quelques heures avant la course de notre champion catégorie 30-39 ans…

En fin d’après midi, avant même que le jour ne tombe, c’est le feu d’artifice attendu en ce 14 juillet qui se déroule sous nos yeux ; Jérôme est devant du début à la fin ou presque puisqu’il finit 3ème d’une course démentielle avec orage violent, rythme insoutenable et rebondissement stupéfiant.

Dès le deuxième tour du grand circuit (qui après test … je l’affirme ! ne pouvait pas être raisonnablement proposé à toutes les catégories  à cause de sa difficulté) la bonne échappée se forme avec 5 puis rapidement plus que deux hommes dont notre Jérôme avec ses quatre courses de préparation et un coureur de l’Oise qui courre très régulièrement et gagne tout aussi régulièrement selon sa présidente qui me glisse à l’oreille qu’il vient de gagner le tour de l’Oise …

L’écart grimpe jusqu’à une minute dix à l’amorce du dernier tour et nous sommes tous convaincus, malgré les signaux d’alerte envoyés par Jérôme qui de façon totalement inhabituelle nous a demandé plusieurs fois de le ravitailler, que cela va faire 1 et 2 !

C’est alors que nous abandonnons comme les centaines (les milliers ?) de spectateurs la terrrrrrrrrrrrrrrible rampe du château (Mini Prise de la Bastille à passer sept fois !) pour rejoindre la ligne d’arrivée. La « moto son » crachote alors en direct qu’un coureur est sorti seul du peloton…

La grosse vingtaine de minutes nécessaire à faire le tour est enfin bientôt terminée. Ça y est la voiture ouvreuse puis les motos arrivent et là … pas d’Isérois ni d’Isarien !????? mais un Haut Garonnais (BARRERE VINCENT) venu « du diable vauvert » qui vient précéder respectivement DUYNSLAGER FRANCK et notre GIRAUD JEROME qui se classera donc à une magnifique troisième place malgré les crampes qui l’handicapaient depuis le deuxième tour !

Dimanche 15 Juillet … les jeunes vétérans bouclent leur course

Au levé Jérôme a encore mal aux jambes …Eric et moi-même savons que cela va être très très dur. Autant le dire tout de suite cela a été plus que vérifié !

Persuadé de ne pas tenir 90 km sur ce parcours, j’ai fait le départ en espérant que la course se décanterait  avant la fin des 30 premiers kilomètres (soit un peu plus de deux tours a bloque du grand circuit). Ce ne fut pas le cas(1) et j’ai du rendre les armes sur la fin du troisième tour sur sept à effectuer, en laissant partir selon mon estimation à ce moment là, 60 à 70 coureurs, le temps de faire passer un point de coté. Puis j’ai effectué avec des crampes bien douloureuses…les quatre derniers tours et donc les quatre mini Prises de la Bastille dans un deuxième peloton qui a encore ramassé des unités décrochées du premier.

Au final, bien que cela importe peu, il semble que je finisse 100 ème sur 185 partants
– très loin derrière Eric G. lui aussi très entamé à l’arrivée mais que je n’ai pas vu au moment où je suis redescendu de la tête de course à la fin du troisième tour ;
– et juste devant Loïc Angot que nous avons doublé dans l’avant dernier tour et qui au courage accompagné semble t’il de sympathiques concurrents a fini lui aussi.

Voili voilà dur dur … Même sans un mal de tête tenace ce jour là, mon pseudo objectif de top 30 avec ma forme actuelle et sans préparation spécifique était inaccessible. Il me reste trois jours magnifiques, chargés d’émotions, dans un très beau cadre et avec une ambiance du tonnerre grâce à nos supporters hors catégorie.

Vivement la prochaine

SB dit TAmalou

(1)Selon mon enregistrement GPS-Garmin : Pointe à 74 km/h en faux plat descendant pas dans une vraie descente! Un max de148 tours de manivelle/min pour une moyenne 89 tours/min ; 39 km/h de moyenne dans le premier tour sur un circuit qui offre pour une course de 90 km de longueur plus de 1350 m de dénivelé positif

Les photos sont ICI

Ça y est le bal du weekend cyclosportif est ouvert.

Autant vous le dire tout de suite Gérard est parti le couteau entre les dents et a fini  debout sur les pédales.

Entre les deux une très très belle course, en tête sur les trois premiers tours alors que la pluie commence à faire son apparition et que les attaques se succèdent ;

A mi course un homme sort, le peloton très amaigri s’étire puis casse en morceaux ; Gérard reste dans les 30 premiers et finira magnifiquement détrempé juste derrière ce groupe d’hommes forts.

Bonne soirée à tous

SB dit Tamalou

Arrivée en début d’après midi en terre Limousine pour y déposer nos sacs chez notre hôte (un Bocquier non « Tamalou »), nous décidons d’aller reconnaître le terrain de nos futurs exploits …

Les derniers kilomètres effectués en voiture nous avaient bien mis la puce à l’oreille … ça monte, ça descend,  ça remonte, ça redescend et ainsi de suite … mais celui qui n’a pas vu ne croit pas !

Bref nous arrivons à Rochechouart véhicule garé, vélos gonflés, cyclistes motivés ! (la preuve nous ne sommes même pas restés devant la télé pour regarder l’étape ! NA !)

Allons directement aux faits C’est dur dur et … très dur

Pour le « petit » circuit (9 km), futur terrain de jeu pour Alexis M. et Gérard G. :

Après trois tours effectués on peut dire que  les deux bosses promises sont là et l’arrivée est très raide mais tactique car elle permet de récupérer juste avant le sprint final. Un seul passage critique commun au deux circuit avec un Flip-Flap (90° à droite puis 90° à gauche aussi appelé Pif-Paf par temps sec ! ) coincé entre une descente courte et rapide et un « coup de cul » raide puis moins pentu… que du bonheur

Pour le « grand » circuit (13 km), futur terrain de jeu de Jérôme G., Eric G. et moi même, je peux dire après un tour effectué que les différences sont :

Une belle bosse en plus, d’un kilomètre et demi qui arrive après une « longue » descente rapide mais toujours en prise …ça va siffler. Sinon, le retour vers Rochechouart est identique au petit parcours SAUF le final qui HUMMMMM ! est ni plus ni moins qu’une mini Prise de la Bastille (grenobloise) !!! Seul c’est déjà très très dur mais dans un peloton de 160 à 180 bonhommes …???? Il faudra être placé dès les premiers kilomètres (dans tous les cas avant la fin du premier tour !)

Voili voilà … A ce soir pour la suite de nos aventures

Stéphane dit Tamalou