VC Froges Villard-Bonnot

 Résultats Gd Parcours La journée s’annonçait belle avec le soleil au départ, malgré le temps pluvieux annoncé. Nous étions deux du VCFVB au départ du grand parcours de 133 km 3000 m de dénivelé positif, Céline et moi même. Le départ est donné avec un quart d’heure de retard, et après la neutralisation de la course dans la traversée de St Jorioz, les cadors lancent la course dès le pied du col de Leschaux.
Je me laisse aspirer par le peloton qui s’étire innexorablement, et aperçois dans les premiers kilomètres du col Céline dans un groupe 100 m devant . À 4 km du sommet du col, l’avant de mon groupe décide d’accélerer et, au pied du Semnoz, je rejoins Céline lui glisse un « ça va ? » mais Céline, peut-être surprise de me voir à ses côtés sachant mon niveau nettement inferieur au sien en montée, ne se laisse pas déconcentrer.

À partir de ce moment-là, alors que Céline et son groupe avaient un rythme légèrement superieur au notre, l’écart grandit au fil des kms. À 1 km du sommet, à mon grand étonnement, j’aperçois Céline au dessus de moi d’un lacet, je suis super bien physiquement et surtout moralement. La descente très raide de 13 km se fait à toute vitesse et l’on se retrouve au pied du col du Plainpalais après 15 km de faux plat très roulant. Le col est franchi avec mon groupe d’une dizaine d’unités et les jambes tournent encore bien. Dans la descente très rapide (trop rapide pour un courreur qui est allongé à terre dans un virage serré), le groupe se disloque mais se reforme dès le début du dernier col : le Col des Près. Après 5 à 6 km à la sortie de Thoiry, dernier village avant le sommet du col, j’apercois de nouveau Celine 2 lacets au dessus de moi (je l’avais perdu de vue dans le col de Plainpalais).

Je me dis à ce moment-là que j’allais tout faire faire pour revenir sur elle, mais c’est sans compter sur la pente très raide des 5 derniers km à 12/14 %. Les jambes commencent à me brûler mais j’insiste, c’est la tête qui pedale maintenant. Le groupe a explosé en haut du col et l’on se retrouve à trois jusqu’en haut du col de leschaux, le côté le plus facile. On enclenche la descente à fond en prenant des risques mais je me dis que c’était le jour idéal pour faire un super truc, mais l’avant dernier lacet du col va m’être fatal… À la sortie du lacet, mon boyau arrière explose, je m’arrête tout de suite, roule sur la jante, mets une bombe reparation et répare tant bien que mal, mais au bout de 500 m, je me retrouve à plat de nouveau. Heureusement, dans le lacet suivant, les depanneurs sont déjà au boulot pour un autre concurrant et me dépannent. Il ne me restait que 5 km à parcourir. Au bout d’un quart d’heure, je repars et franchis la ligne, un peu désabusé mais pas mécontent d’avoir pu aperçevoir Céline jusque dans le dernier col, c’est une sacré référence pour moi. Ça sera pour une prochaine fois, peut-être l’année prochaine pour les cyclos.

Bravo encore Céline pour ta perf ! Tu as eté mon point de mire tout au long du parcours et du coup je me suis dépassé grâce à toi, mais le sort en a voulu autrement. Les cimes du lac est une superbe cyclo et cette année, les étrangers etaient venus en nombre et ont gagné d’ailleurs les deux parcours. Vivement l’année prochaine !!! Gaby