La Chapelle Blanche 2016 : in vino veritas !
Résultats Et voilà déjà venu le temps du CLM de La Chapelle Blanche ! Sa particularité ne réside ni dans sa longueur (9,4 km) ni même dans son dénivelé total (+250 m) mais dans son profil, 50% parfaitement plats suivi de 50% parfaitement montants à près de 5,5% de moyenne. Il faut donc gérer les qualités généralement contradictoires d’aérodynamisme et de légèreté. Et dans tous les cas être en forme ! Si possible même davantage que l’an passé où j’avais réussi à descendre largement en-dessus des 20 minutes. C’est dans cet état d’esprit que je m’aligne sur le départ avec mon CLM noir maquillé « Specialized » avec à défaut de faire « une place » – étant dans les montées plus « fer à repasser » que « fusée à dépasser » – l’intention de battre mon record personnel, à matériel strictement identique …
« Départ 1 minute ». Jusqu’à présent tout s’est passé comme prévu, préparation, échauffement et (moi qui suis parfois fâché avec la montre) je me félicite de ce bon timing. « Clac clac », tenu à la barrière, les deux pieds chaussés. Mais « bip-bip » et voilà que ce foutu compteur Garmin soigneusement réglé et installé dans une pochette sur le prolongateur se met en veille et s’éteint ! Normal je l’avais désactivé après l’échauffement. Je bricole nerveusement, déchausse même un pied pour mieux tenter de le redémarrer à travers la pochette. « 30 secondes », il commence à s’allumer, mais il lui faut booter, trouver le signal GPS etc… « 10 secondes », je rechausse, tant pis je ne pourrais lancer l’enregistrement. Et ne verrai pas la cadence de pédalage cachée dans un autre menu … « 2, 1, Top ! » contrarié j’envoie les Watts et tente de rester concentré malgré tout.
« Bon cela ne t’empêche pas de faire un chrono », je me rassure ainsi tout le long du parcours plat … Déjà le rond-point des Molettes et la montée vers La Chapelle où je dois me contenter de prendre mon mal en patience. Quelle chaleur les amis ! Je bouillonne littéralement sous le casque de chrono. Après un petit replat une courte partie plus raide, à l’ombre. Je dois résister à la tentation de lever le pied pour y rester le plus longtemps que possible ! La vue d’un concurrent que je rattrape me redonne de la motivation. Puis un autre, encore plus loin. Sympathiques encouragements de Sandrine Aubert qui me double en voiture. Ça c’est son grimpeur de fils Alexandre, parti 2 minutes après qui ne va pas tarder à me passer. Bingo, sur le deuxième faux plat avant la partie finale une fusée GMC38 jaune et bleue me dépose ! Je lâche tout ce qu’il reste jusqu’à la courte rampe à 10% finale, debout sur les pédales, résiste tant bien que mal en anaérobie pour terminer complet hors de souffle.
Verdict ? Chrono de 19:32 parfaitement identique à celui de 2015, 3ième / 18 en FSGT4 – Ufolep3 derrière deux extra-terrestres « débutants » en 17:42 (qui auraient largement trustés les deux 1ières places même en FGST3). Ce qui me vaut tout de même une bouteille de vin blanc de Savoie du pays. Pas si mal ! Alexandre signe en 16:55 une belle 6ième position au scratch.
Alors plus en forme ou pas ? Le chrono est identique, mais la plupart des concurrents déjà présents en 2015 ont fait moins bien, donc conditions moins favorables et donc réponse positive ? Pas si simple ! Pour en savoir plus il va falloir d’abord ouvrir ma bouteille car comme dit dans le titre … traduction locale : « un petit Savoie pour tout savoir ! » Tchin-tchin, Stéph S