Paladru 2016 : des GO, trop d’O, manque de W – Amen !
Résultats Article TVS Photos TVS
Ciel ! On la redoutait depuis plusieurs jours, mais après un chapelet de journées bien ensoleillées la météo annoncée s’entêtait à rester mauvaise : nous n’échapperions pas à la pluie cette année à Paladru. En partant de la maison vers midi juste quelques gouttes, puis le long du trajet, les essuie-glaces balayent de plus en plus vite. Seigneur ! C’est sous des trombes d’eau glacée que je descends de la voiture récupérer mon dossard. Sainte-vierge, panique à bord : beaucoup de concurrents ne sont pas venus, et même parmi les présents un certain nombre se désiste et rend son dossard. Jérémiades : « Il y a des flaques énormes, je ne suis pas fou … » « Je ne vais pas risquer une clavicule … » « … ou de choper la crève ». En effet il fait à peine 13°C. Mon Dieu … Baisser les bras me traverse l’esprit quand je croise Jésus euh non David Etcheverry aux cheveux encore tout trempés qui vient de boucler son tour. A ma question « ça craint donc tant que cela ? » sa réponse « non, mais je n’aurais pas refait un nouveau tour » et son chrono largement en dessous des 20 min me convainc au moins de tenter le diable. Je n’ai encore jamais fait de CLM individuel sous la pluie, je me coucherai moins bête !
Mon exode je veux dire départ est donné sous une pluie heureusement moins forte, j’écrase les pédales, ça fait « couitch couitch » sous les chaussures et d’un coup cela me rappelle un certain retour de circuit à Platja d’Aro avec l’ange Gabriel dit Gaby dont la forme croissait avec l’intensité et la froideur de l’eau du ciel espagnol. Alléluia, revenons à notre lac. Une fois parti je me dis maintenant il faut tenir un tour et tant qu’à faire le plus vite que possible ! La première partie sur goudron refait ne pose pas de problèmes, jusqu’au pied de la bosse de Charavines où les déformations de la chaussée sont masquées par les reflets de l’eau. Je n’emmêle dans les vitesses et perds du temps. Vient la descente sur Charavines à 60 km/h chrono (en zone « 30 »), impressionnante sur le mouillé. Conservateur je préfère me relèver dans les deux virages. Plutôt bonnes sensations sur le retour (ouf ça se précise …), mais à vrai dire avec le froid, malédiction, on ne ressent pas grand chose ! Rond-point de Paladru puis les p. de ralentisseurs où je repasse une voiture qui venait de me doubler (re-zone « 30 »). Je me lève un peu trop tôt pour le sprint final et voilà enfin la terre promise sous forme de ligne blanche franchie sous un « Stéphane Spohr » sorti lui de la sono. Après ce calvaire me voilà trempé à mon tour mais soulagé.
Au final un temps moyen de 20’17 » à 39,9 de moyenne mais probablement honnête vu les circonstances et qui me classe 6ième / 33 en Ufolep 3 – FSGT 4. Fort comme Samson, David et son superbe « Argon 18″ avait lui réussi un 19’43 » à 41,1 de moyenne qui le place tout juste devant Edwige Pitel, 35/200 au scratch « vélos UCI ». Bien joué ! Pour ce qui me concerne l’alpha et l’oméga de cette histoire : trop d’Eau et pas assez de Watts pour prétendre au podium. Note : ça sera d’autant plus facile de faire mieux une prochaine fois ! Un grand merci aux organisateurs de cette toujours impeccable épreuve. Il faut rendre à César … @+ Stéph S
Joli compte-rendu, toujours aussi bien écrit. Merci d’avoir quand même pris le départ dans de telles conditions ! L’an prochain, c’est promis, on commande le soleil (enfin on essaye !).
Merci, pour sûr avec le soleil ce sera le paradis …