Reprise rythmée entre Vercors et Oisans
Bonjour à tous, après avoir mis en veille le vélo pendant 2 bon mois, j’ai pu ressortir ma machine afin de la dérouiller un peu.
J’ai commencé par faire la traversée du Vercors (le 27/06) en tant que reprise : 174 km (c’est la plus longue distance que j’ai jamais parcourue en vélo). Donc départ à la fraîche de St nazaire-les-eymes direction villard-de-lans par Sassenage. La montée est sans grande difficulté mais permet de bien se mettre en jambes. Puis la descente par la jolie route des gorges de la bourne, puis un arrêt pique-nique à St Jean en royans où la chaleur commence à se faire sentir. Après avoir recharger les gourdes c’est reparti pour une aprem sous une grande chaleur. Suite à une déviation avant Léoncel, je suis contraints d’emprunter le col de la bataille (+ de 1300m au lieu de passer à seulement 590m d’altitude). Cet imprévu est assez contraignant car il me rajoute 40km à mon parcours et une montée non négligeable. Bref le col de la bataille est long (+ de 30km depuis Oriol en royans) mais présente de nombreux passages descendants permettant de récupérer un peu. Heureusement qu’il existe de nombreuses sources permettant de se ravitaillé. Après avoir franchis le col de la bataille, il me reste encore 50km jusqu’à Crest où se situe mon arrivée. A ce moment-là, le parcours est interminable (grandes lignes droites en plein soleil) et les douleurs commencent à être importantes. Au bout de 7h de vélo, j’arrive et la piscine m’attend (ouf). Pas mal comme reprise.
Suite à cela je me présente à la Vaujany (petit parcours), le dimanche même. Départ très matinal (7h15), je ne vois pas de maillot de Villard –bonnot mais aperçois Alexandre Mantel. Le départ est très rapide, je double pas mal afin de bien me placer pour la 1ère montée. Dès le début de la montée de l’Alpe du grand Serre, des averses apparaissent mais ne sont pas très gênantes. La montée est régulière et je n’arrête pas de gagner des places… à 4 km du sommet un épais brouillard fait son entrée, on ne voit plus à 10m devant soi. Je bascule seul au sommet, descend prudemment et me fait rattraper dans la « plaine » menant au pied du col d’Ornon. Le rythme dans ce groupe est élevé et je m’accroche, les jambes commencent à être lourdes. Dès les 1er km durs du col je me faits lâcher par le groupe et grimpe à la limite de la rupture, le final sur Vaujany s’annonce dur. Je me repose durant la plaine de bourg d’oisans et me ravitaille. Le pied de Vaujany arrive plus de 4km (mais les plus durs). Je mets toute la chaine à gauche et m’accroche, les autres coureurs n’avancent pas plus vite mais impossible d’accélérer. J’arrive donc à la limite de la rupture avec un temps sensiblement similaire à celui de l’année précédente puisque je mets 4h21 (12 secondes de + que l’année dernière). Je suis donc satisfait et fini à la 61ème place (8 de mieux que l’année dernière). Sans entrainement être au même niveau que l’année dernière me rassure.
J’enchaine par le mardi, la grimpée d’Auris en Oisans. Départ à bourg d’Oisans, et ça commence dur par les 1er km de la grimpée de l’Alpe d’Huez. Un coureur de bourg d’Oisans attaque dès le début, impossible de le suivre. Le rythme est important et finalement on se retrouve plus qu’a 3 dernière ce coureur qui reste à vue. Un autre coureur du bourg d’Oisans mène le rythme et attaque j’essaye de le suivre, mais au bout de 50m je lâche, mais cet effort à permis de lâcher l’autre coureur je me retrouve seul en 3ème position. Les 2 coureurs de devant s’éloignent de plus en plus, celui de derrière aussi. A la garde les écarts sont déjà faits (au bout de 4km), bifurcation sur la droite direction Auris. Ca grimpe toujours dur mais je gère ma 3ème place. De nombreux hollandais sont doublés dans cette montée. Les 10 derniers km ne changeront rien, je finis donc 3ème et content en 51mn mais dans le brouillard.
Et ce n’est pas fini !! Le lendemain c’est la grimpée d’Oz en oisans. Je m’attends à ce qu’il n’y pas beaucoup de participants (concurrence du challenge des grandes rousses et de la grimpée de l’Alpe d’Huez). En effet nous sommes que 4. Cette grimpée est courte 6.7km mais présente une portion à 14%. Dès les 1ers km sans rouler excessivement vite, je lâche mes concurrents et déroule sur toute la montée. Le passage difficile se présente à 1km de l’arrivée et fait très mal aux jambes car il est en plein soleil dans une grande ligne droite. Je m’accroche et finis en 25’34. Les autres finiront plus loin.
Ces grimpées font du bien au moral et j’espère en faire d’autre cet été afin d’être prêt pour les grimpée UFOLEP de la rentrée !! Rendez-vous sur l’Arvan villard et la Madeleine et sans doute d’autres grimpées…
Benjamin Guilloud [Photos ICI]