Sainte Anne : il ne manquait pas grand chose

Posted mai 29th, 2012 by JeromeG and filed in Courses, Saison 2012
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Je me suis présenté au départ de la course de Sainte Anne avec l’ambition de faire mieux que l’année dernière (premier aexequo). La semaine fût assez fatigante (entrainement pendant la semaine assez intense + voyage de deux jours et deux nuits  à Paris + rhume et bronchite) mais je me sentais un peu mieux que les jours précédents. Et puis Evence, Aubaine et Sigolène avaient fait le déplacement pour me voir lever les bras !

Avec un temps agréable, nous sommes partis avec les 2èmes catégories soit 22 coureurs pour 22 tours de course. Eric G. et Stéphane B. sont mes équipiers du jour. Je reste en queue de peloton les deux premiers tours car je n’ai pas de pèche mais ça va mieux au fil des tours. Un coureur du Cyclo Team 69 est parti seul en costaud au troisième tour. Je participe à la poursuite avec Patrick Chaleat notamment et nous revenons le tour suivant.

Je décide d’accélérer dans la montée du 5ème tour sans me mettre à fond car je sais qu’il faut garder de l’energie pour grimper cette bosse 22 fois. En passant la ligne au sommet, nous sommes un groupe de cinq coureurs échappés : un coureur de l’Ain, un coureur de Voiron, le fameux coureur du Cyclo Team 69 échappé au début, Stéphane (le seul deuxième catégorie du groupe) et moi. Nous nous relayons efficacement et l’écart devient vite conséquent au bout de deux tours.

A dix tours de l’arrivée, nous avons plus d’une minute d’avance et je sais que le peloton ne reviendra pas car on continue de se relayer régulièrement. Le rythme baisse un peu et j’essaie de ne pas trop forcer pour m’économiser au maximum. Stéphane fait la grimace surtout dans la bosse mais est toujours avec nous. A cinq tours de l’arrivée en bas de la montée, alors que j’envisageais une petite attaque, je sens des petites contractures sur les 2 cuisses. Mince les crampes ne sont pas loin. Je me résigne à rester tranquille encore un peu. Je m’alimente encore un peu plus en espérant que ça ira mieux tout à l’heure.

A deux tours de la fin, je décide de tester mes jambes et par la même occasion mes adversaires. Je reste cette fois-ci sur la plaque pour attaquer la montée (je m’étais fixé dès le départ de monter la côte sur un petit braquet). Les jambes répondent plutôt bien mais pas longtemps. Je ne fais pas un écart suffisant au sommet et nous sommes encore quatre pour se disputer la victoire (Stéphane n’a pas suivi). Mes adversaires ne veulent plus rouler (je les ai peut-être impressionné ?) alors je pose une nouvelle attaque juste pour le plaisir. Ils reviennent sans problème car je ne soutiens pas mon effort. Je décide alors de faire comme eux c’est à dire de ne plus rouler mais personne ne veut passer devant moi.

Comme j’ai les jambes fatiguées, je décide de faire comme l’année dernière, attendre le sprint d’arrivée. Mais pour cela je dois passer derrière, alors, juste après le virage en bas de la descente, je me décale à l’intérieur et met un gros coup de frein. Cette ruse a surpris mes adversaires qui se sont retrouvés devant malgrés eux ! Stéphane en profite pour revenir dans le groupe et se positionne en tête.

La dernière montée est là. Personne ne veut attaquer et on grimpe tranquillement jusqu’à 200 mètres avant la ligne. Je reste calé en 3ème position derrière le gars du cyclo team 69 car je pense qu’il est le plus fort du groupe. Le coureur de l’Ain qui emmène le groupe lance le sprint,  le coureur qui me précède fait de même. Nous dépassons rapidement le premier et je tente de dépasser le seul coureur restant devant moi. Notre sprint ressemble beaucoup à celui de l’année dernière avec Franck Soligny sauf qu’aujourd’hui les jambes se bloquent à quinze mètres de la ligne alors que j’ai remonté la moitié du vélo de mon adversaire. Je termine deuxième de cette course impuissant et plein de rage où je n’ai finalement pas déployé toutes mes forces contrairement à l’année dernière.

Bravo à Stéphane B. pour sa victoire bien méritée en deuxième catégorie. Il nous a montré encore une fois qu’il a le niveau d’un bon première catégorie.

Jérôme

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