Jérémy persiste à la Morzine Haut Chablais (135 Km-3900 m) scratch:4, caté:4
Résultats Malgré une météo favorable ce weekend, c’est finalement sous une plus fine que je me présente au départ de la Morzine haut Chablais. Contrairement à l’année dernière ou j’avais couru pour la victoire sur le petit parcours je m’aligne cette année sur un chantier de plus grande envergure. Avec près de 4000 m annoncés ce sera ma première sortie de ce calibre cette année alors secrètement, compte tenu de toutes les Cyclos organisées ce weekend, j’espère que le plateau ne sera pas trop relevé.
Sur ce point, ce sera une grande déconvenue…. Dès le départ, J.Moreels et M.Minnaert enroulent du braquet et limite l’échauffement à son plus simple appareil. Arrivé au lac de Montriond c’est au tour de L.Ruffaut de placer des mines et de tester le groupe. Dans la montée de Joux verte, seul A.Comparat semble facile alors que la quinzaine de coureurs en tète monte à bloc. Comme à mon habitude il me faut le temps de chauffer mon gros moteur diesel et je suis à la peine dans cette première ascension. Rien d’effrayant, les sensations sont bonnes et je sais que le regroupement sera possible après le col mais j’en prends un coup sur la confiance. De retour à Morzine J.Moreels prends quelques longueurs en direction du col du Corbier. Dans la montée, comme c’était à prévoir les frères Ruffaut et A.Comparat creusent l’écart. Seuls J.Phanon et Jürgen parviennent à tenir leur roue quelques minutes mais finissent par les voir filer. Derrière, un groupe de 10 poursuivants avec notamment R.Lourd, JF.Pessey, M.Minnaert, D.De Vecchi, F.Hudry et moi même plafonne à 1″30 des 3 hommes de tête malgré le gros boulot de Jean-Francis dans le col du Grand Taillet.
Après une courte descente sur une route certes humide mais pas détrempée nous arrivons sur l’enchainement cote de la Vermaz et col de Jambaz. Si la première cote est avalée à vive allure, le col de la Jambaz et ses faibles pourcentages permettent de souffler un peu. Comme d’autres, j’essaye d’en garder un peu sous la pédale pour la suite et de bien m’alimenter même si la fraicheur du jour permettra de se contenter des deux bidons du départ. En conséquence, l’entente dans le groupe n’est pas excellente et les relais un peu laborieux. Rodolphe fera un gros boulot sur cette portion mais devant Loic et Alban poursuivent leur démonstration de force en solitaire. Arrivé au pied du col de la Ramaz, Jean-Francis s’empresse de faire exploser le groupe dans les premières rampes. Jérôme le suit alors que les 2 belges Michiel et Jürgen coincent un peu. Je ne parviens pas à recoller mais poursuit mon effort à bloc au train, sans trop perdre de terrain. A plus de 1300m/h au bout de 3h de course, je donne le maximum. Derrière moi, Rodolphe coince et ne parviendra pas à revenir.
Les écarts ne se creuseront pas plus sur les 5 derniers Km du col et je comprends à ma grande joie que je parviendrai à revenir sur les belges. Arrivé au Sommand, ils remettent du braquet pour revenir en force sur les 2 de devant. Au sommet nous basculons donc à 5. Michiel réalise la descente à bloc, je parviens à suivre l’allure dans cet exercice que je trouve toujours aussi périlleux mais dans lequel je progresse incontestablement. Une épingle scabreuse et nous filons vers le col de l’Encrenaz plus roulant et plus irrégulier que le précédent. Alors qu’au fil des accélérations nous rattrapons P.Ruffaut victime d’une défaillance, Jérôme et Jürgen concèdent quant à eux quelques longueurs. En vue du sommet nous ne sommes plus que 3, Michiel, Jean-Francis et moi. Je m’étonne de mon état de fraicheur, je suis entrain de réaliser une de mes plus belle performance et je commence à rêver d’une place sur le podium. Pas le temps de cogiter puisque nous descendons encore une fois à toute allure sur Morzine. Il ne reste que 5 km pour remonter aux Gets, vent de dos sur de faibles pourcentages. Dans la montée je fais l’effort, tout comme Jean-Francis pour maintenir le tempo, à l’inverse Michiel roule clairement dans la réserve.
A quelques hectomètres de l’arrivée il m’en reste bien assez dans les guiboles pour tenter quelques chose. Malheureusement à force d’attendre je me fais surprendre par l’accélération de Michiel et ne peux qu’aller me batailler pour la 4eme place. Même si j’échoue au pied du podium, ce fut une de mes plus belle épreuve. Malgré mes doutes, j’avais les jambes, aujourd’hui, pour rouler avec les plus costauds et finir en beauté… et avec fierté ! Jérémy
L’Ardéchoise en 4 j. : les Gorges Montagne Ardéchoise
Diaporama Mer.17 juin, étape 1 : St-Félicien – Lyas, 170 km 3050m
Le + dur : lever à 4h du mat pour être à 7h au départ à St-Félicien. La récompense : un parcours exigeant mais magnifique, un accueil extraordinaire avec de nombreuses animations dans les villages, dégustation de produits locaux etc. Au Château de Liviers près de Privas où nous sommes logés, dans quelques instants un apéro sera servi avant le dîner du soir. Globalement les sensations sont bonnes, hé hé j’avais veillé à gérer l’effort.
Jeudi 18 juin, étape 2 : Lyas – Rosieres, 160 km 2000m
« Chouette Monsieur grâce à vous aujourd’hui on n’a pas école ! » se félicite un des nombreux gamins venu nous encourager avec ses camarades de classe. C’est la fête dans la quasi totalité des villages traversés ! Outre la chaleur et le vent une des « difficultés » aujourd’hui c’était de gérer les incessants ravitos qu’il n’est guère possible de ne pas honorer vu les efforts fournis par les 8000 bénévoles pour les préparer, y compris les décorations et animations les unes plus originales que les autres ! Au moins on ne risque pas de mourir de faim ou de soif, toutes les spécialités régionales y passent du nougat aux fromages sans oublier la caillette, les nombreux fruits de saison et l’incontournable crème de marrons. Impressionnante Ardéchoise ! Sensations toujours OK, les théories des livres s’avèrent pour l’instant exactes – en le gérant correctement l’effort peut être très prolongé – car jusqu’à présent cette année je n’avais encore jamais enchaîné de telles distances …
Vendredi 19 juin, étape 3 : Rosieres – Ste-Eulalie, 160 km, 3800m
« Vous en connaissez beaucoup des coins où ça ne monte pas en Ardèche vous ? » Cette réponse d’un bénévole à notre interrogation sur le profil à venir pour rejoindre le village suivant résume bien cette exceptionnelle mais éprouvante journée. « Mais l’avantage c’est que ça redescend après » Certes ! Les variations de rythme de ces incessantes ruptures de profil finissent par devenir très usantes, surtout qu’un vent de face tenace nous freine sur la majorité du parcours. Tout est bien qui finit bien car nous rejoignons notre logement du soir fourbus mais comblés d’une nouvelle journée mémorable à vélo. Bon là les jambes commencent à se faire sentir, il est vrai que je me suis à trois reprises laissé tenté à me tirer la bourre avec des « Esquimaux » réticents (un Néerlandais, un Belge et un Chtimi, et je les ai tous mis, non mais !!!). Demain dernière étape nous ramenant à St-Félicien.
Samedi 20 juin, étape 4 : Ste-Eulalie – St-Félicien, le final, 155 km, 2650 m
J’ai à peine 13 ans, sur mon Motobécane acier Reynolds bleu clair « 10 vitesses », tout à gauche en 42-26 je mouline consciencieusement et remonte des « grands » tout surpris. Cette image me revient ému à l’esprit quand à 70-80 tours minutes dans les cols je dépasse tranquillement et sans forcer des files entières de cyclos qui arrachent avec peine des développements « un plateau » plus grands que le mien. La vitesse de pédalage, l’un des éléments « clé » de la performance cycliste … Encore de superbes parcours aujourd’hui, avec un départ frisquet (à peine 10°C) depuis le gîte à 1400 m d’altitude, juste en dessous du Col du Gerbier de Jonc, 1400m. Grand bleu, mais toujours ce satané vent ! Avant de rejoindre à 2/3 de distance le parcours commun avec les coureurs du samedi nous profitons du calme absolu sur les routes. Pas un bruit, pas une voiture ! Dans les sous-bois les merles s’en donnent à cœur joie. Et juste la musique caractéristique de nos dérailleurs et nos pneus sur l’asphalte, en meilleure qualité que les jours précédents.
Au sympathique col de l’Ardéchoise (!) un magnifique panorama avec vue sur le village de Bornée … Sur la fin la chaleur commence à se faire sentir mais « vu les circonstances » les jambes tournent encore plutôt bien. Le col de Rochepaule se trouve en plein milieu du village éponyme, celui de Lalouvesc long d’une dizaine de km représente la toute dernière difficulté. Parfois il y a eu tellement de cyclistes qu’il fallait monter des portions à pied. Aujourd’hui la chaussée est effectivement bien remplie (circulation fermée, heureusement !) mais à coup de « attention à gauche, merci !!! » j’arrive même à me faufiler à un rythme qui me convient. La redescente d’une quinzaine de km sur St-Félicien refaite récemment est un pur régal, les virages s’enchaînent comme par magie et la ligne d’arrivée est franchie dans l’euphorie.
Au final : 4 jours, 640 km, 11500 m dénivelée, +27 h de selle (!), une trentaine de cols franchis, une centaine de communes traversées … Une difficulté proche de celle d’une traversée des Alpes / Pyrénées (plus de dénivelé, mais sur des efforts plus constants et répartis sur 6 jours). Fatigués, mais avec un grand sourire aux lèvres. Diaporama ici. Stéph S.
Jérémy à la Faucigny Glieres (126 Km – 3000 m) scratch:10 caté:5
En weekend sur Annecy, je décide un peu au dernier moment et malgré une météo capricieuse de prendre part à la 6eme Faucigny Glières. Les éclaircis matinales n’auront pas eu raison des inscriptions de dernières minutes néanmoins, même si la foule n’est pas celle des grands jours tous les costauds de le discipline pointent présents aujourd’hui.
8h30, le départ est donné pour les deux parcours en direction du Villard. 20 km pour commencer à tourner les jambes et comprendre pour ma part que ce ne sera pas un grand jour avant les premiers lacets du col. Même s’il s’agit d’un col assez roulant et court, le train d’enfer imprimé en autre par S.Bonnet ne tarde pas à faire la sélection. Seuls JF.Pessey et A.Comparat tiennent la roue alors qu’un groupe de 5 coureurs dont N.Ougier, D.Giovine et D.Polveroni sont à la poursuite. Derrière je plafonne déjà et perds quelques longueurs avant le passage du col.
Dans la descente, 2 coureurs reviennent sur moi puis progressivement la jonction s’effectue pour former un groupe de 11 coureurs en tête. A.Comparat prend très vite la poudre d’escampette et fera le reste du parcours en tête et en costaud, chapeau !
Derrière, l’allure reste élevée bien que le groupe peine à s’organiser. Même si je ne manque pas d’envie, les jambes sont lourdes et manquent de puissance et je suis contraint d’occuper les dernières places du groupe. De retour à Bonneville, seul D.Giovine prends la direction du petit parcours qu’il remportera assez facilement.
A la sortie de Bonneville, c’est reparti pour 10 km d’ascension sur de faibles pourcentages. Au 90eme Km à la faveur d’une cote plus relevée JF.Pessey, D.Polveroni et S.Bonnet creusent l’écart. Derrière je me contente d’essayer d’accrocher la roue de N.Ougier. Au passage du col nous somme 4 poursuivants derrière le groupe de 3. Incapable de relancer l’allure, Je me pense au moins capable de rester dans le groupe sur les portions roulantes qui suivent. C’est sans compter mes piètres talents de rouleur qui à force de me faire perdre quelques mètres à chaque accélération m’en font perdre 10 puis 20 puis… je les vois partir sans rien pouvoir faire. Frustré et déçu d’une incompétence qui relève plus de technique que du physique.
Seul, le moral dans les chaussettes, j’ai encore plus de mal à fournir des Watts. Le retour de T.Terrettaz, distancé dans la cote précédente me sera d’un grand soutien pour éviter de perdre encore plus de temps. Malheureusement, je coince rapidement et le vois filer dans une relance.
Après 110 km, J’aborde la grosse difficulté du jour, la montée de Solaizon en 10eme position sans grande ambition. Et l’ambition et la niak auraient été de rigueur pour cette ascension hors norme qui doit avoisiner les 10 % de moyenne sur 11 km. Les écarts étant fait derrière, je grimpe comme je peux sans espérer une quelconque performance mais au moins dans la perspective de conserver ma place jusqu’à l’arrivée.
Devant, JF.Pessey réalisera une grosse performance dans ces pourcentages exigeants qui ne lui suffira cependant pas pour rattraper A.Comparat qui remporte cette Cyclo. Jérémy B.
Jérémy à la Time Megeve Mont Blanc (112 km – 2800 m) scratch 2, caté 1er
Contrairement à l’année dernière ou le parcours nous avait fait découvrir les cols du Beaufortin, le tracé 2015 nous emmènera principalement dans les Aravis. Le règlement spécifique de cette épreuve reste inchangé, les descentes sont neutralisées et le choix entre les 3 parcours s’effectue pendant la course avec un départ groupé pour l’ensemble des participants.
Avec prés de 1200 participants derrière la ligne c’est un peu la cohue au moment du départ et il faudra faire l’effort pour revenir rapidement en tête de course. Arrivé à Cluses, nous entamons le premier col de la journée, la Colombiere. Si l’allure reste modérée en première partie d’ascension le rythme deviendra bien plus soutenu à partir du Reposoir ou les pourcentages s’élèvent. Le groupe de tête, déjà réduit à une vingtaine d’unités se réduit au fil des accélérations imposées notamment par W.Turnes, JF.Pessey et D.polveroni. Manquant encore et toujours d’explosivité, je perds quelques longueurs sur les dernières accélérations avant le passage du col.
Dans la descente neutralisée, le regroupement s’opère et chacun prend le temps de s’alimenter avant le déclenchement du deuxième chrono au Grand Bornand. Jusqu’à la Clusaz les pourcentages restant modérés, il faudra attendre les 5 derniers Km du col des Aravis pour creuser des écarts. Les jambes répondent bien, les sensations sont rassurantes et je mouline à mon train en tete de course alors que certains coincent un peu derrière.
Deuxième descente, rebelote, aucun risque à prendre aujourd’hui et c’est tant mieux tant les orages de la veille auront laisser des traces sur la route. En quelques centaines de mètre, au travers des flaques de boues nous voilà tous repeint de la tete aux pieds.
A Flumet, après une quasi pause pipi pour les uns et un ravitaillement pour les autres le chrono repart, direction le col des saisies. La montée sera cette fois ci lancée dés les premiers lacés et la sélection se fera par l’arrière au fil des Km. Les sensations sont toujours bonnes, je grimpe bien. 3 km avant le sommet nous ne sommes plus que 6. D.polveroni accèlere, JF.Pessey et D.Devecchi attrape la roue, je rate le coche et laisse filer quelques mètres, derrière moi W.Turnes et J.Sauvigne coincent et plafonne à quelques secondes. Je finis à mon rythme en basculant à une 20aine de sec des 3 premiers qui se dirigent vers le grand parcours.
Pour ma part, je prends la direction du parcours moyen avec le sentiment d’avoir fait un peu le flemmard mais avec le douloureux souvenir de la terrible fringale de la semaine dernière. J.Lodolo, W.Owen et W.Turnes en font de même. Il nous reste une dernière portion vallonnée chronométrée pour rejoindre Megève. Julien ayant crevé, Wiliam et moi feront le gros du boulot pour laisser nos dernières forces dans un chrono qui nous permettra de se disputer les premières places de l’épreuve. Finalement je termine 2eme à 4 petites sec de Wiliam.
Une belle journée, sans pluie ni forte chaleur, un règlement qui ne fait pas l’unanimité mais qui incite à la prudence dans les descentes rendues dangereuses et des sensations au top !
…. Plus au sud, à la grimpée du ventoux Christoph fuhrbach, un pasteur allemand s’adjuge une victoire incontestable en un temps monstrueux d’1h08…. en sandales…. De quoi etre dégouté des heures passées à s’entrainer ! Jérémy B.
Veuvey-sur-Ouche (21) le CLM sans fin …
Résultats Ce beau WE du 6 juin je profite d’une visite à mes parents en Côte-d’Or pour m’inscrire en dernière minute au championnat de Bourgogne de CLM à Veuvey-sur-Ouche, à une trentaine de km sud-ouest de Dijon. Détail original les trois fédés sont acceptées (FFC, Ufolep, FSGT). Mon heure de départ étant avancée de près d’une heure par rapport à mes souhaits je ne dispose que d’une petite heure pour reconnaître le parcours en boucle dit « plutôt roulant » de 23km, dénivelé non connu. 23Km/h de moyenne en échauffement ça devrait largement passer me dis-je, le parcours est fléché il ne peut rien t’arriver. De plus il y a des commissaires tout le long.
Sans prendre le temps d’étudier plus que cela le plan du parcours me voici donc longeant le canal de Bourgogne en suivant le beau fléchage blanc CLM. Un vent chaud me contrarie, plutôt de face me semble-t-il (mais à vélo c’est toujours ainsi !). 1er carrefour, une bonne bifurcation à droite puis la route s’élève tranquilement mais sûrement. Panneau «Arrivée 20 km», curieux il me semble avoir parcouru plus de 3 km mais je ne me formalise pas davantage, nous ne sommes pas en Suisse ici. 2ième carrefour une flèche bifurque à gauche, je tâche de perdre le moins de vitesse que possible et quitte donc promptement la route du canal en direction de Ste-Sabine. Je ne me formalise pas non du fait que la flèche est cette fois marquée « CC ». CC pour Course CLM ça le fait aussi ! Ça monte plus sérieusement, le paternel m’avait prévenu, je ne suis pas surpris. Les commissaires m’encouragent, doucement je ne suis pas encore en chrono ! Le parcours sinueux continue à monter ainsi parfaitement fléché et protégé sur une dizaine de km encore et je me dis que pour revenir sur Veuvey il ne devrait pas tarder à y avoir une sacrée descente !
Qui finit bien par arriver, ça tombe bien il me reste une vingtaine de min avant le départ. Arrivée 5 km, 3 km, 2 km, les indications sont impeccables, curieux je n’ai pas vraiment eu l’impression d’avoir beaucoup changé de direction et me demande bien par quel côté je vais revenir sur Veuvey. Je fonce comme un bolide sur un groupe de cyclistes en vélo de route, ils sont en promenade ceux là ! Enfin la ligne d’arrivée des spectateurs applaudissent, soit, mais quelle est ma surprise quand un commissaire cherche à me retirer une plaque de cadre que je n’ai pas (zavez déjà vu ça en CLM, vous?) et encore plus quand je vois marqué « Arnay le Duc » sur le panneau d’entrée du village. Mais c’est quoi cette course demande-je, un tantinet paniqué ? « Eh ben mon gars c’est la Claudio Chiappucci » me répond t-on d’un air entendu et avec un bel accent bourguignon. Hein quoi ??? Je comprends que je me suis embringué par erreur sur un autre parcours qui croisait celui de mon CLM, et oui c’est bien sûr CC c’était pour la cyclo Claudio Chiappucci. Le même jour, deux compétitons cyclistes qui se croisent. Ils sont fous ces Bourguignons ! Et M….
La ténacité n’est pas mon dernier défaut. Je repars au plus vite en sens inverse, apparement personne ne connaît de raccourci. Evidemment, à peine 15 min pour 25 km même Cancellara ne le ferait pas en rêve, je comprends que ma seule chance est de revenir fissa sur Veuvey et de tenter de négocier un nouveau départ. Enfin revenu sur le bon parcours, je comprends que l’erreur venait du 2ième croisement où, en continuant sans bifurquer on finissait par découvrir un fléchage CLM « tout droit ». Je pleure auprès du gars des dossards, puis auprès de l’organisateur et reviens vers les dossards distants de 300m pour communiquer sa décision (les portables ça ne semble pas exister ici …). Qui est OK pour un nouveau départ, juste 1 minute après notre Jeannie nationale.
5, 4, 3, 2, 1 toujours motivé je lâche les chevaux, mais avec tout cela ils sont plutôt fatigués, de plus je découvre en direct live une partie non négligeable du parcours. Au retour après la grande descente une petite bosse, je me dresse sur les pédales, aïe aïe le mollet gauche se durcit, la crampe n’est pas loin, et je suis obligé de gérer les 3 derniers km. Je tiens bon, la crampe se déclare juste après l’accélération finale sur la ligne d’arrivée ! Dommage, le (vrai) parcours était vraiment beau ! En tant que « super vétéran » FSGT (50-59 ans, YES!) j’obtiens malgré tout le 3ième chrono sur 5 à 39,7 km/h mais ne suis pas récompensé n’étant pas (plus) Bourguignon.
Mais avec 75 km effectués à vive allure je me console en me disant que pour sûr je suis le concurrent du championnat ayant la palme de la plus grande distance parcourue en CLM cet après-midi !!! Stéphane S
Damien sur la plus haute marche au tryptique du Fontanil
Un petit résumé de ce dimanche au Fontanil. Photos Classements
Au départ, 3 coureurs en 4ème catégorie UFOLEP Michael, Marc et moi. Pour ma part, le CLM mauvaise sensation trop de braquet à l’arrivée mais Michael me dit que je termine premier de celui-ci.
Après le départ de la grimpée un coureur de Pontcharra démarre en flèche, je le suis et en fait mon chemin jusqu’à l’arrivée pour arriver 4ème.
Au départ de la course en ligne, je suis toujours en première place, le but est de rester devant. Michael et Marc jouent leurs rôle de coéquipier modèles. A l’arrivée , Michael m’emmène vers la ligne alors que Marc déboule sur la droite, je prends sa roue. Il termine premier et je termine deuxième.
Bilan de cette journée : première place en 4ème catégorie ! Damien M.
Challenge du Vercors 2015 par Jérémy
CR de notre sympathique champion cyclo-sport qui monte sur le podium et finit 11ième au scratch sur le grand parcours et ce malgré une défaillance sur la fin. A noter aussi la très belle 13ième place de Jérôme (6ième dans sa catégorie), la belle prestation de Thomas Ahrens qui ira jusqu’au bout sur ce 171km et sur le 121Km la 1ière place de Céline en féminines, ainsi que les 8ième et 26ième places / 99 de Benoît LM et respectivement Gaby dans leur tranche d’âge. Et enfin le podium de Céline sur le 94km du Challenge pour Elles couru la veille !!! J’espère n’oublier personne. Mais revenons à notre ami Jérémy … Bonne lecture ! (votre Webmaster CLMiste préféré). Tous les résultats 2015
Direction Méaudre pour la 5eme épreuve du Grand Trophée. Contrairement à l’année dernière, je prends part au grand parcours et ce malgré une semaine chargée et beaucoup de fatigue accumulée.
Le départ est donné à 8h00 pour la première mise en jambe de la journée, le col de la croix Perrin. L’allure y est plutôt modérée ce qui me permet de bien me placer en tète de course et d’échauffer progressivement les cuisses. la traversée de Villards à Lans en Vercors se fera sans encombre.
L’allure encore sage dans le col d’Herbouilly permet le regroupement d’une trentaine de coureur au sommet. La descente quant à elle sera effectuée à très vive allure et permettra à une dizaine d’entre eux de prendre quelques longueurs. Devant ils s’organisent et il faudra un gros travail de S.Bonnet et R.Lourd pour effectuer la jonction après 10 km de chasse.
Viens la troisième cote de la journée, le col de Saint Alexis. W.Turnes impose une allure soutenue et l’écrémage commence à faire son effet. Nous sommes réduits à une vingtaine. Les jambes tournent plutôt bien et j’ai de bonnes sensations.
Peu après Vassieux, comme prévu Michel nous attend avec une musette et de quoi récupérer des bidons pleins avant le col de chaud clapier. Dans les premières rampes W.Turnes relance les hostilités avec une attaque plus franche rapidement soutenue par le travail de S.Bonnet. Je m’accroche dans les roues sans trop me mettre dans le rouge.
S’en suis une descente très rapide dans laquelle je me sens étonnamment à l’aise et qui me permet de débuter la vrai ascension du jour, le col de la machine en bonne position. Après 115 KM de course le rythme imposé cette fois ci par R.Lourd est franchement soutenu et je ne bronche pas trop. D.Polveroni et K.Nijssen nous rattrapent et nous dépassent dans un bel effort.
Au sommet du col, alors en 8ieme position dans la roue de R.Lourd je commence à accuser le coup. Je n’attendrai pas longtemps avant d’être pris par un coup de fringale dans le col de Carri. Les jambes ne tournent plus, je suis littéralement scotché au bitume en pleine hypoglycémie. La suite ne sera que pure supplice. Seul, j’ai désormais du mal à tenir une allure décente et ce même si Michel m’attends avec quelques fruits.
Dans la descente JF.Pessey me rattrape mais je ne peux collaborer, pire je n’arrive pas à tenir la roue. Il reste 40 km à parcourir, les jambes brûlent et je manque clairement de lucidité mais j’essaye de m’accrocher tant bien que mal. Un des pires moments que j’ai eu à passer sur un vélo.
Avant l’entrée dans les gorges de la Bourne, je suis toujours 11eme et ça ne revient toujours pas derrière. J’essaye de tenir l’allure dans les gorges mais le revêtement pourri n’aide en rien ma progression déjà laborieuse.
A 1 km de l’arrivée je vois le panneau avec un sentiment de délivrance. J’irai m’allonger quelques instants dans la tente du service médical pour reprendre un peu de force.
Une dure, très dure journée sur le vélo qui se concrétise sur une 11ième place (3ième par caté). Sans nul doute, je n’aurai pas pu faire mieux aujourd’hui. Jérémy B.